Admin - 21/05/2023 - 0 Comment(s)
Vente de produits maraîchers à Lomé : Le grand marché de Bè Klikame, un cadre propice, attend toujours d’accueillir celles qui continuent d’opérer sur l’ancien site d’Attikpodji et de l’Abattoir
Le nouveau marché de produits maraîchers de Bè Klikame, officiellement ouvert il y a quelques mois s’anime et bât son plein tous les jours. Fruit de la délocalisation des grossistes des marchés d’Attikpodji et d’Abattoir à raison de l’encombrement et de l’occupation anarchique de la nationale n°2 (Lomé-Aného) au niveau du grand marché, le nouveau marché situé juste derrière la clôture de l’Université de Lomé à côté des rails et non loin du rond point Lomégan et du quartier Adewi, occupe ainsi une position stratégique et attrayant qui offre des atouts et opportunités pour de bonnes affaires.
Malheureusement cet important privilège semblent être méconnu de certains qui rechignent à rejoindre le nouveau joyau.
En plus de cette position, le fonctionnement du marché est pris en charge par une équipe dynamique, bien organisée et bien structurée.
Votre journal togoreveil est allé à la rencontre du bureau de l’Union des Commerçants Leaders du grand Marché de Bè Klikame (UNI.CO.LE.MA.K.). qui assure la liaison entre les marchands du grand marché de Bè Klikame et la direction de l’établissement public autonome pour l’exploitation des marchés (EPAM). Ce bureau avec à sa tête Mme ADJIWANOU Ablavi, accompagnée de la Secrétaire Générale Mme KOSSI Pierrette est revenue sur le fonctionnement du marché avant de lancer un appel pressant aux camarades qui hésitent encore à quitter les marchés d’Attikpodji et d’Abattoir à rejoindre le nouveau marché afin d’œuvrer ensemble pour l’avancée du nouveau marché.
Le surnombre des commerçantes, l’occupation anarchique de la nationale n°2 et la nature périssable rapide des produits maraîchers, notamment la tomate ont amené l'EPAM à opérer cette délocalisation afin de permettre aux femmes revendeuses de tomates, d’oignons, de gombo, d’aile, de piments et autres denrées d’exercer leurs activités dans des conditions optimales de gain, d’hygiène et de sécurité.
Le délai moratoire de 6 mois qui leur est accordé suite aux doléances qu’elles ont posé est arrivé à terme. Pour ne pas subir la rigueur de la loi et être exposés à des conséquences fâcheuses Celles qui continuent l’aventure sur l’ancien site doivent libérer les lieux.
Leurs camarades du nouveau marché s’en préoccupent et leur font appel.
«Quand je les entends le premier argument c’est l’espace qui est insuffisant. Mais il faut, en fait, qu’ils fassent le pas. Je sais que cette dame que nous avons à la tête de l’EPAM, est une dame que j’ai pris un petit temps à voir et à aimer parce qu'au-delà de tout, c’est une dame pragmatique. Je voudrais dire à mes sœurs et à mes frères que le gouvernement n’est pas sourd», a laissé entendre Pierrette KOSSI, Secrétaire Générale du Grand marché Bè Klikame avant d’exprimer le désir ardent du bureau de voir leurs camarades qui hésitent encore à vite venir s’installer.
«Par rapport au bureau le comité existe actuellement dans ce marché et c’est à bras ouvert et à cœur ouvert que nous allons les accueillir», a-t-elle ajouté.
Contrairement à ce que pensent celles qui ne croient pas au projet du nouveau marché, celui-ci plus spacieux offre plutôt un confort et des commodités à n’en point douté. Les marchands du nouveau site décrivent l’expérience.
«Le premier avantage c’est que ce marché se trouve pratiquement en plein cœur de la ville de Lomé. Non seulement ça, mais aussi nous avons des infrastructures. Nous avons des hangars qui ont été construits pour protéger les bonnes dames des intempéries. Le marché est assez aéré, il y a du bon vent. C’est le second avantage. Ensuite, le troisième, au départ il n’y avait pas de paye sur les emplacements. Toutes celles qui venaient avaient la possibilité de s’installer sans payer un quelconque ticket à l'EPAM. Mais à partir du moment où le besoin s’est fait sentir et qu’il fallait payer, l’EPAM à travers sa directrice a décidé que ce soit fait deux jours par semaine notamment le lundi et le vendredi. C’est spécialement pour leur alléger ces peines et la souffrance de ces femmes qui venaient les débuts peut être vu la mévente et les difficultés qu’il y avait sur le marché.», a expliqué la Secrétaire Générale.
L’entente entre les commerçantes et l’EPAM est parfaite et la collaboration est au beau fixe.
«Les avantages c’est aussi la facilité que nous avons actuellement à pouvoir discuter avec l’EPAM. L’EPAM est toujours à l’écoute des besoins que nous avons sur le marché. Quand il s’agit au fait de demander que les rues soient électrifiées. Nous avons transmis les besoins et la directrice s’est sentie dans le besoin de nous rendre cette tâche facile. En plus il n’y a pas eu de complication quand il s’agissait de créer une station de taxis pour aider les femmes qui viennent acheter et repartir. Très rapidement les moyens ont été mis en place et le projet est en cours de réalisation. Nous avons aussi des toilettes modernes avec des douches. Il y a donc des facilités, des commodités dans ce marché. Nous avons l’eau, Nous avons gratuitement de l’électricité. Le soir tout est clair. Ça déjà c’est beaucoup d’avantages et de pensées du gouvernement envers les femmes commerçantes de ce marché», renchérit Mme KOSSI Pierrette.
Au nom des commerçantes, elle invite celles qui hésitent encore à vite les rejoindre sur le nouveau site et surtout et à faire confiance à la Directrice de l’EPAM et au gouvernement.
«D’une façon générale, je dirai que je l’ai comprends. Mais d’un autre côté, je dirai que la première sensation que mes frères et mes sœurs ont eu en voulant s’installer à l’Abattoir, c’est cette même sensation qu’ils ont aujourd’hui. Mais ça ne les avait pas empêchés de pouvoir tenter l’aventure. Aujourd’hui il y a certaines femmes qui ont décidées de pouvoir le faire et elles ont tenues jusqu’aujourd’hui. Si elles ont pu le faire c’est parce qu’elles ont de l’espoir que ça ira quel que soit le temps que ça prendra. Je voudrais leur dire qu’il ne faudrait pas qu’ils aient peur. A partir du moment où moi je vous dis que l’EPAM a été à l’écoute de chaque besoin que nous avons sur le marché, je voudrais d’abord les rassurer qu’il n’y aura pas de besoin qui se fera sentir que l’EPAM ne pourra pas satisfaire», a-t-elle dit.
Et de poursuivre, «La première démarche voudrais qu’ils viennent d’abord s’installer et qu’on sente effectivement qu’il y a un besoin d’espace. Je voudrais leur dire de faire le pas, qu’ils viennent et qu’ensemble qu’on puisse faire avancer ce marché. Parce que c’est un marché prometteur, c’est un marché qui a de l’avenir, c’est un marché à qui beaucoup de projets s’ouvriront », a-t-elle également souligné.
S’il faut encore les rassurer le problème d’ordre sécuritaire ne se pose non plus au grand marché de Bè Klikame. En plus d’un poste de police, il existe des vigiles embauchés par l’EPAM.
«Depuis le 15 octobre 2022 jusqu’aujourd’hui je ne pourrais vous dire qu’il y a eu une seule fois un souci de sécurité dans ce marché», précisent les membres de l'UNI.CO.LE.MAK.
Pour l’heure le grand marché de Klikame compte 7 hangars et 3 destinés aux revendeurs d’oignons ainsi que d’autres en cours de réalisation.
Ainsi, la construction d’un lieu plus spacieux comme le marché de Bè Klikamé par l’EPAM (opérationnel depuis le 15 octobre 2022) répond dès lors aux préoccupations d’ordre logistique, infrastructurel et environnemental que posait le site d’Atikpodji.
De ce fait, contrairement à ce que certains groupes d’intérêt hostiles au déménagement veulent faire croire, le désengorgement d’Atikpodji ne vise nullement l’autonomisation des femmes. Au contraire, celle-ci tient à cœur au gouvernement qui en a fait une priorité dans sa feuille de route 2020-2025. Ceci, est bien sûr, en adéquation avec la vision des plus hautes autorités du pays de promouvoir de quelque manière que ce soit la condition des femmes dans le pays. Les premières responsables de UNI.CO.LE.MAK tiennent à remercier le gouvernement au premier rang duquel le chef de l’État et le premier ministre pour la réussite dudit projet. Parties sur la base ”Nouveau marché : Paix - Amou -Progrès” comme slogan, les commerçantes du nouveau marché de Bè Klikame sont déterminées à œuvrer dans l’union pour le développement de leur marché.
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