Admin - 28/07/2023 - 0 Comment(s)
A l'épreuve du Goumin
Le film du journaliste togolais Israël Tounou sera présenté en avant première le 19 aout à l’hotel 2fevrier
Le paysage cinématographique togolais s’est enrichit d’un nouveau film. «A l’épreuve du Goumin», la toute nouvelle réalisation porte la signature du jeune journaliste, animateur télé togolais Israël Tounou.
La bande d’annonce et l’affiche officiel ont été présentés ce mercredi 26 juillet 2023 à l’occasion d’une conférence de presse de lancement animée par le réalisateur à l’Institut Français de Lomé.
Israël Tounou était entouré à l’occasion du 1er Assistant réalisateur et Directeur de production Emmanuel Badaké et Nathanaël Nabede, Assistant production ainsi que les techniciens et acteurs parmi lesquels l’actrice principale l’artiste togolaise de la chanson Senza.
Produit par Togo Ciné en collaboration avec Académie Méliès Studio le film ”A l’Epreuve du Goumin” dont l’Avant première sera présenté le samedi 19 août 2023 à l’hôtel 2 Février à 19h est un long métrage de 96 minutes. Le film, une comédie romantique est d’actualité et retrace l’histoire d’amour de la jeunesse africaine aujourd’hui. Le film raconte en réalité l’histoire d’amour et d’amitié assortie du chagrin d’amour. ”Goumin”, le terme emprunté au ”Noushi” ivoirien qui signifie ainsi chagrin d’amour, une sorte de coup bas en amour.
«J’écrivais beaucoup de films et je voulais en faire. Donc au début d’année janvier j’ai décidé de réaliser ce film que j’avais déjà écrit depuis longtemps. Le scénario date de 6 ans. Après je lui ai donné un petit coup de meuf et puis on s’est lancé dans la production avec une très belle équipe de jeunes togolais. C’est le symbole de la révolution du cinéma togolais », a déclaré l’Israël Tounou.
L’auteur dans le film dénonce les dépravations, tout ce que la jeunesse fait en dérive parlant d’amour et d’amitié.
«Déjà le fait que j’observe ma société en tant que jeune. J’observe des comportements, des nouvelles façons d’agir et je crois en tant qu’artiste, il faut forcément qu’on en parle. Maintenant pour en parler, sensibiliser et ressortir des thématiques importantes et nous permettent de poser des questions sur nous-mêmes, surtout nous les jeunes, il faut utiliser la comédie, comédie et l’amour. Quand tu utilises ces deux choses ils vont forcément venir voir», a-t-il pointé du doigt avant d’éclaircir le message.
«Je voyait que notre société qui est la base très pudique commençait à perdre cela. J’ai commencé à voir des jeunes qui commençaient à apprécier et qui trouvaient même top, cool par exemple de sortir avec la copine de son meilleur ami, de rencontrer une fille et dès le premier soir de faire ce qu’il faut. Et en plus ce qui me choquait c’est que ça devenait un peu plus reçurent et de fait, ça commençait à être branché. J’ai fait ce film pour montrer que ce n’est pas normal, pour montrer que ce n’est pas normal qu’aujourd’hui on ait une sorte de dépravation dans la société parce que les parents sont moins sévères qu’avant. Je me rappelle il y a des mamans à l’époque où il était impossible pour une jeune fille de s’habiller d’une certaine façon pour sortir de la maison. Parce que maman ne va pas te louper. Aujourd’hui les mamans là ont disparus. Donc tout ce qui a disparue et qui est entrain d’influencer négativement notre société je le reçois dans mon film avec beaucoup d’humour, et je raconte au fond une très belle histoire d’amour et donc une très belle leçon de vie aussi», a expliqué l’auteur.
Pour l’actrice principe du film Senza qui joue pour une première fois au Togo a apprécié le rôle et souligne avoir réalisé une très belle expérience. « J’ai incarné Mira l’actrice principale dans le film. Venez découvrir la vraie Senza dans ce personnage. C’était naturel, je me suis vraiment très, très bien sortie », a-t-elle exprimé.
Les difficultés rencontrées dans le tournage de ce film sont liées d'ordre financier et sont liées également aux obstacles dans les lieux de tournage. L’auteur appelle au déplacement massif du public pour soutenir ce film puisque dit-il ce métier est très difficile quand on le fait au Togo.
«La plus grosse difficulté était financière. Parce j’ai décidé de partir sur l’autoproduction. Je suis du domaine depuis 12 ans. Je sais qu’un film coûte très cher mais je ne savais pas qu’il coûtait aussi cher. Il m’a coûté beaucoup plus cher que ce que je croyais. La deuxième difficulté c’est qu’il est difficile de faire le film au Togo, puisque partout on passe il y eu toujours d’obstacles pour tourner», a soulevé Israël qui invite tout le monde à faire le déplacement de l’hôtel 2 Février le 19 août pour découvrir en avant-première ce film. L’entrée est à 10000 FCFA ; 20000 FCFA ; 50000 FCFA réservation c’est sur le 93 52 57 51.
Elysé J
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