«Sentinelles des Peuples Africains et de la Diaspora» : Face aux Crises politico-institutionnelles sur le continent, le CJD invitent la communauté internationale et la société civile africaine à prendre leur responsabilité

Le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD) fait des propositions de sortie de crise en Afrique secouée ces derniers temps par des coups d’État à répétition. Le dernier en date survenu au Gabon quelques semaines après celui du Niger, une équation difficile à résoudre tant au niveau de sous région qu’au nivaux de la communauté internationale, suscite des interrogations. Le CJD et ses partenaires ont lors d’une sortie le 31 août dernier appelé non seulement la communauté internationale mais aussi les leaders de la société civile africaine à prendre leurs responsabilités afin d’éviter que cette situation ne se propage dans tous les pays.

A travers cette situation sur le continent caractérisée par des invasions militaires dans la gouvernance politique et institutionnelle des pays, le Collectif ses partenaires souhaitent vivement que le débat soit véritablement posé, sans émotion en ces termes : ’’Crises politico-institutionnelles : l’approche militaire, la solution ?’’ Ainsi pour eux il est important que des médias d’envergures, des politologues, des juristes chevronnés et des acteurs influents de la société civile africaine, s’imposent des analyses approfondies pour comprendre tout d’abord les causes profondes et les dynamiques spécifiques impliquées dans cette nouvelle situation qui tentent de briser les rêves africains.

«L’approche militaire est-elle vraiment la meilleure voie pour rétablir l’ordre et la stabilité en Afrique ? Pourrait-elle se faire dans le respect des droits de l’homme, de l’Etat de droit et des principes démocratiques comme défini dans les Constitutions?», s’interrogent le CJD et ses partenaires.

Afin d’apporter leur contribution en guise de solution à ce problème le collectif du Togo et ses partenaires entendent «ouvrir leur branche de veille citoyenne (Sentinelles du Peuple) à toute la jeunesse africaine une nouvelle dénomination : Sentinelles des Peuples Africains et de la Diaspora.»

Il s’agit pour eux de travailler ensemble au sein d’une société civile organisée pour soutenir les efforts de médiation et de diplomatie, sensibiliser à l’implication active de la communauté internationale, des organisations régionales et des acteurs locaux en vue de favoriser la réconciliation et la construction d’un consensus politique solide, gage du développement de l’Afrique.

Tout compte fait, au risque que cette situation ne déstabilise davantage le continent africain, n’hypothèque l’avenir de la jeunesse africaine, et ne compromette ses grandes ambitions de développement, le CJD et ses organisations affiliées voudraient attirer très fortement l’attention de toute la communauté internationale et les organisations régionale et sous régionale «à prendre leurs responsabilités à degré divers pour éviter une généralisation catastrophique de cette situation à l’Afrique. Il s’agit également d’éviter de remettre sur scène des mouvements politiques armés pour venir chasser les régimes militaires comme nous le rappelle l’histoire politique africaine des années 80.»

Komla YAWO